Le bien-être animal : une notion encadrée, aux enjeux éthiques, scientifiques et réglementaires

27 mai 2025

Le bien-être animal est une composante essentielle de la relation entre l’homme et l’animal. Longtemps relégué à un arrière-plan moral ou économique, il est aujourd’hui reconnu comme une exigence éthique et juridique, mais aussi comme un facteur de santé publique, notamment dans le cadre du concept « One Health » (Une seule santé), qui établit un lien étroit entre la santé humaine, animale et environnementale.

Cet article propose une synthèse rigoureuse de cette notion, de ses fondements scientifiques et réglementaires, et de son articulation avec des solutions naturelles comme le cannabidiol (CBD), de plus en plus utilisé dans une approche complémentaire de la santé animale.
 

Définition du bien-être animal

Le bien-être animal désigne l’état physique et mental d’un animal, tel qu’il est perçu en lien avec les conditions dans lesquelles il vit et interagit avec son environnement. Cette définition, reprise par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, anciennement OIE), insiste sur la capacité de l’animal à s’adapter, sans souffrance, à son milieu de vie, et à exprimer ses comportements naturels.

Le bien-être ne se résume pas à l’absence de pathologies ou de maltraitance : il suppose une évaluation positive de la qualité de vie de l’animal, de manière multidimensionnelle. Celle-ci inclut la nutrition, le confort, la santé, le comportement et l’état émotionnel.

Les cinq libertés fondamentales

Le concept des « cinq libertés » constitue le cadre de référence historique et internationalement reconnu pour évaluer le bien-être animal. Il a été formulé dès 1965 par le rapport Brambell au Royaume-Uni, puis adopté par le Farm Animal Welfare Council. Ces libertés sont les suivantes :

1. Liberté d’accès à une alimentation et une hydratation adéquates : l’animal ne doit pas souffrir de faim ni de soif, et doit avoir accès à une nourriture équilibrée et de l’eau en quantité suffisante.
2. Liberté de disposer d’un environnement approprié : l’animal doit être logé dans des conditions lui garantissant un confort thermique, une aire de repos propre, et une protection contre les intempéries ou les dangers.
3. Liberté d’être en bonne santé : cela implique la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies ou blessures, avec un suivi vétérinaire adapté.
4. Liberté d’exprimer les comportements naturels propres à l’espèce : par exemple, exploration, jeu, interactions sociales ou comportement de chasse, selon l’animal concerné.
5. Liberté de ne pas éprouver de peur ou de détresse : l’animal ne doit pas être exposé à des conditions ou manipulations entraînant un stress inutile, une douleur évitable, ou une souffrance psychologique.

Ces principes sont régulièrement utilisés dans les audits d’élevages, les évaluations vétérinaires, ou les protocoles de recherche éthique sur les animaux.
 

Réglementation en matière de bien-être animal

En droit français

La reconnaissance de la sensibilité animale a été formalisée dans le Code civil (article 515-14), qui dispose depuis 2015 que « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité ». Cette évolution juridique ne remet pas en cause leur régime patrimonial, mais confère une portée symbolique et éthique importante.

Par ailleurs, le Code rural et de la pêche maritime encadre les obligations des détenteurs d’animaux, qu’ils soient particuliers, professionnels ou établissements publics. Des dispositions spécifiques concernent les conditions d’élevage, de transport, d’expérimentation et d’abattage. Le Code pénal réprime les actes de maltraitance, notamment les sévices graves et les abandons (jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende).

La loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale a introduit de nouvelles interdictions, comme la vente de chiens et chats en animalerie à compter de 2024, et renforcé les contrôles sur les élevages, les spectacles utilisant des animaux sauvages, et la cession en ligne.

En droit européen

La réglementation européenne, via des directives et règlements communautaires, établit un socle commun pour les États membres :

• Directive 98/58/CE : pose les principes généraux relatifs à la protection des animaux dans les élevages.
• Règlement (CE) n° 1/2005 : encadre les conditions de transport des animaux vivants.
• Directive 2010/63/UE : concerne la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques, en imposant des normes strictes de justification, de réduction du nombre d’animaux, et d’amélioration des conditions d’expérimentation (principe des 3R : Remplacer, Réduire, Raffiner).

Santé animale et usage du CBD : état des connaissances

Le cannabidiol (CBD) est une molécule issue du chanvre (Cannabis sativa L.), non psychotrope, c’est-à-dire qu’elle n’induit pas d’effet euphorisant contrairement au THC (tétrahydrocannabinol). Le CBD interagit avec le système endocannabinoïde, présent chez les mammifères, les oiseaux, les poissons et certains invertébrés, et impliqué dans la régulation de nombreuses fonctions biologiques : douleur, inflammation, humeur, sommeil, appétit, etc.

Chez l’animal, des études préliminaires et retours d’expérience cliniques suggèrent que le CBD pourrait avoir des effets bénéfiques dans certaines situations :

• Gestion du stress et de l’anxiété (notamment chez le chien)
• Douleurs ostéo-articulaires (arthrose)
• Troubles du sommeil
• Soutien en cas de maladies inflammatoires chroniques

Il convient cependant de souligner que la littérature scientifique reste encore limitée et que les effets, dosages, métabolismes et contre-indications peuvent varier selon l’espèce.

L’huile de CBD Taimani

Dans cette perspective, Taimani développe une gamme de formules au CBD spécifiquement conçues pour les chiens et les chats, avec des compositions rigoureusement contrôlées et adaptées aux besoins physiologiques de chaque espèce. Tous les produits sont sans THC, fabriqués en France, et soumis à des analyses de pureté et de conformité réalisées par des laboratoires indépendants.

L’approche de Taimani s’inscrit dans une vision complémentaire de la santé animale, fondée sur la transparence, la sécurité et l’efficacité, et destinée à accompagner les propriétaires soucieux du bien-être de leur animal dans un cadre responsable, conforme à la réglementation en vigueur. Il est cependant recommandé de toujours solliciter l’avis d’un vétérinaire avant toute supplémentation.
 

Le bien-être animal ne se limite pas à une exigence morale : il est aujourd’hui encadré par un cadre scientifique, juridique et éthique cohérent. Sa mise en œuvre implique la responsabilité de tous les acteurs : propriétaires d’animaux, professionnels, institutions, citoyens. L’émergence de solutions naturelles comme le CBD, ouvre des perspectives intéressantes dans une approche intégrative de la santé animale.